*Lettre : B* Partie 1

Publié le par Animals-and-cie

Alphabet B

Le Barbet

 

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Nom : Ce sympathique nounours a pris le nom de Barbet en raison de la barbiche qui orne son menton.

 

Genre : 8 ème groupe : Chien leveur et rapporteur de gibier, chien d'eau 

 

Le Race :

 

Le Barbet est un chien de taille moyenne, de type médioligne, caractérisé par une épaisse toison laineuse.

 

Sa tête comporte un crâne rond et large, le stop est marqué. Le poil du crâne doit retomber jusqu'au chanfrein et cacher les yeux.

Ses yeux sont ronds, de préférence marron foncé, complètement cachés par les poils du crâne et du chanfrein.

Ses oreilles sont attachées bas (à la hauteur de l'oeil ou un peu plus bas), longues, plates, larges, garnies de longs poils formant une mèches. Lorsqu'on les rejoint devant la truffe, elles dépassent celle-ci d'au moins 5 cm (avec le poil). Le cartilage des oreilles dépasse la commissure des lèvres

Sa gueule est composée d'un chanfrein large et court , le museau est bien carré, les lèvres épaisses, pigmentées, entièrement recouvertes de longs poils. La pigmentation des muqueuses peut-être noire ou marron.

Son cou est court et fort.

Son corps comporte des épaules obliques. Sa poitrine est large, développée, assez haute côtes arrondies. Son dos est très légèrement convexe. Son rein est arqué, court et fort. Sa croupe au profil est arrondi.

Ses membres antérieurs sont droits, de forte ossature, bien d'aplomb, ils sont complètement recouverts de poils longs. Les cuisses de ses postérieurs sont légèrement obliques, bien gigotées, ses jarrets sont bas, assez coudés et d'un bon aplomb.

Ses pieds sont ronds, larges et recouverts de poils.

Sa taille est de 54 cm au minimum pour le mâle et de 50 cm au minimum pour la femelle au garrot. Son poids varie de 20 à 30 kg.

Sa durée de vie moyenne est de 12 ans.

 

Le Caractère :

 

Le Barbet est un chien équilibré, vigoureux, dévoué, fidèle, affecteux, très intelligent et passionné lorsqu'il chasse.

 

Le Barbet conserve un défaut car il a un poil laineux qui lui interdit l'accès aux ronciers.

 

Un trop faible score pour ce génial chasseur au marais, dont l'épaisse toison laineuse lui donne l'air d'une peluche, et dont les capacités de travail sont restées intactes. Les chasseurs en plaine le snobent depuis plus d'un siècle : son nez est paraît-il moins fin que celui des Braques, il est moins "passe-partout" que les griffons, et il ne peut pénétrer au coeur des fourrés sans y rester...accroché. En revanche, l'ancêtre du caniche est imbattable partout où il y a de l'eau. Une éleveuse se souvient d'une aventure vécue par son père alors qu'il chassait en compagnie d'un Barbet : "Un jour, alors que mon père longeait une roubine (canal d'écoulement) avec le garde-chasse et les chiens, brusquement la chienne Hourie saute dans la roubine. Bruit de lutte dans les roseaux. Le garde se penche : "Monsieur, c'est une loutre ! Elle va essayer de noyer la chienne !" Mon père et le garde ne savaient que faire et sous l'eau la lutte continuait. Enfin, à l'étonnement du garde, Hourie est apparut tirant la loutre morte sur la berche. [...]. Elle avait trouvé seule, sans dressage, l'unique endroit par où un chien peut attraper une loutre et l'immobiliser. Or cette chienne, jusqu'à trois ans, avait refusé de chasser à l'eau."

 

L'éleveuse raconte cette autre anecdote : "Voici quelques années, un de nos amis qui chasse en Camargue était sur le point de rentrer au rendez-vous de chasse, quand un de ses collègues lui dit : "J'ai bléssé un canard, il est tombé sur l'étang.

- Eh bien venez ! Je vais envoyer ma chienne. 'Va Bella' !

- Mais il va faire nuit !

- Rentrons donc au rendez-vous !"

Et après avoir marché un moment, notre ami dit à l'autre : "Vous pouvez reprendre votre canard, Bella est derrière nous." Elle avait le canard dans la gueule"

 

Outre ses aptitudes à la chasse, le Barbet fait figure d'excellent chien de compagnie. Par ses allures un peu patodes, son caractère bon et docile, sa rusticité, son absence totale de sophistication  (à l'inverse du coquet-caniche), il pourrait séduire de nombreux maîtres et remonter dans le hit-parade canin. Le Barbet est un merveilleux auxiliaire pour les plaisanciers. Il est très à l'aise sur un voilier, et sait prévenir le pêcheur à la ligne de la moindre touche.

 

Le Quotidien :

 

Le Barbet n'est évidemment pas fait pour la ville. C'est uniquement dans un cadre champêtre qu'il trouvera son épanouissement. L'idéal pour lui est une propriété avec un grand jardin et un plan d'eau. Vous craignez les odeurs de chien mouillé ? Achetez ou construisez une niche, que vous installerez dans un endroit abrité, à proximité de la maison. S'il adore ses maîtres, le Barbet est moins dépendant de l'Homme que certains chiens de compagnie créés uniquement à cette usage. Il peut fort bien rester dehors, au contact de la nature au sein de laquelle il vit depuis l'époque où les Maures, puis les Mérovingiens l'employaient pour chasser ou bien garder les troupeaux.

 

Concernant son alimentation, le Barbet peut peser jusqu'à 30 kg et a toujours l'estomac dans les talons. Pour un sujet de ce gabarit, prévoyez chaque jour 400 g de viande, accompagnées de 200 g de légumes (carottes, haricots verts, salade...) et de 200 g de pâtes ou de riz bien cuit et bien rincé. Ajoutez une dose de complément minéral vitaminé, et le tour est joué. Si vous optez pour l'alimentation industrielle, plus pratique et plus économique, choisissez-la sèche plutôt qu'humide, afin de ne pas salir sa barbiche.

 

Pour sa santé, le Barbet se porte comme un charme et supporte les froids les plus vifs, à terre comme dans l'eau. Un chasseur racontait, à propos de son chien, Pilote : "Comme pour ses ancêtres, l'élément de Pilote c'est l'eau, rien que l'eau. Qu'elle soit tiède, comme en août, ou glaciale comme en décembre, le bain est toujours un plaisir pour lui. Je l'ai souvent ramené de la chasse, le poil hérissé de glaçons. Jamais il n'en a paru incommodé une seconde. Souvent, par les grands froids de l'hiver, à 18 ou 19°C au-dessous de zéro, alors que tous ses compagnons de chenil de pelotonnaient frileusement sous la paille, je l'ai trouvé couché dans la cour, le museau allongé sur ses pattes, couvert de neige et littéralement poudré à frimas. Le lendemain, sa place était marquée dans la neige fondue sous lui jusqu'au sol.  Je me demande si beaucoup d'autres races offrent un tel dédain pour les basses températures..."

 

Comme tous les chiens à poil long et abondant, le Barbet demande de l'entretien. L'expression "être crotté comme un Barbet" est évocatrice des inconvénients que peut présenter cet animal si on ne le toilette pas. Deux fois par semaine, passez un coup de brosse en profondeur. Les oreilles, très poilues à l'intérieur, doivent être épilées et surveillées régulièrement. Pour lui éviter de souffrir de la chaleur, on peut le tondre tous les ans à la fin du printemps.

 

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Le Barzoï      

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Nom : En 1873, une race standart est élaborée, c'est la naissance du Barzoï moderne sous l'appellation officielle de "lévrier poilu de Russie".

 

Genre :  10 ème groupe : Lévrier

 

La Race :

 

Le Barzoï est un chien de grande et imposante taille. Il possède une fourrure riche et une grande élégance.

 

Sa tête vue de profil ou du dessus doit apparaître longue, étroite, sèche et finement ciselée, s'amincissant graduellement vers le nez. Le profil front-nez est caractérisé dans la mesure où, en l'abscence de dépression frontale, il forme un angle très obtus. Son crâne est plat.

Ses yeux sont grands, en forme d'amande, avec un iris aussi foncé que possible (brun). Ils sont relativement rapprochés, placés légèrement plus haut que le mlieu de la tête. L'expression est douce mais éveillée.

Ses oreilles sont elles attachées haut et en arrière, relativement petites, fines et étroites, se terminant en pointe.

Sa gueule est composée d'un museau fort, long, étroit, sec qui est peu profond. Ses lèvres sont fines et sèches. Sa denture est complète, fortement développée et fermant bien. Sa truffe est relativement grande, noire quelle que soit la couleur de la robe.

Son cou est long et bien musclé, aplati latéralement et richement garni de fourrure.

Son corps comporte un dos qui forme, notamment chez la mâle, un grand arc surbaissé dont le point le plus haut se situe au niveau de la dernière côte. Sa croupe est longue, large et musclée. Sa poitrine est relativement longue et très profonde.

Ses membres antérieurs sont droits. Leur longueur équivaut à peu près à la moitié de la hauteur a garrot. Droits et parallèles, les postérieurs sont plus larges et plus musclés. Ses cuisses sont larges et sèches, ses jarrets sont bien descendus.

Ses pieds sont étroits, ovales, avec des doigts serrés.

Sa queue est attachée bas, en forme de faucille ou de cimeterre, abondemment garnie de poils et aussi longue que possible.

Son poil et long et soyeux, ondulé ou formant de grandes boucles. Il est extrêmement épais autour du cou, à la partie inférieure du poitrail, à l'arrière des membres antérieurs et postérieurs, à la queue.

Ses couleurs sont le blanc ; or de toutes nuances ; or argenté ; or ombré ; feu ombré de noir ; gris ; bringé ; or, feu ou gris avec des raies étendues de teinte plus foncée ; feu, noir et toutes les nuances intermédiaires de ces couleurs.

Sa taille varie de 70 à 82 cm pour le mâle et de 65 à 77 cm pour la femelle. Son poids va de 35 à 45 kg.

Sa durée de vie moyenne est de 12 ans.

 

Le Caractère : 

 

Le Barzoï est un chien affectueux, sensible à l'extrême, très intelligent, calme, propre, silencieux et énergique.

 

Il conserve tout de même quelques défauts car il est très fier, méfiant et exclusif.

 

Ce jouisseur apprécie à sa juste valeur le moelleux d'un cousin, la chaleur d'un feu de bois, la finesse d'un tapis. A tel point que certains observateurs peu avisés peuvent prendre pour de la mollesse sa nonchalance et sa volupté d'être. Il est capable de rester des heures au creux d'un canapé, yeux mi-clos, sans rien faire. Tranquille et silencieux, il aime son confort et peut réagir avec mordant si on le dérange trop rudement. Très attaché à son maître, auquel il voue une véritable adoration dès lors qu'il est en confiance, le Barzoï recèle une mine de tendresse. Peu démonstratif en apparence, il a le secret de ces regards intelligents et humides, de ces caresses de la tête, de ces soupirs éloquents qui font comprendre aux hommes la profondeur de ses sentiments. Il quitte ses allures de grand seigneur pour devenir le plus simple et le plus proche des compagnons.

 

Il convient de prendre le temps nécessaire pour bien dresser le Barzoï à la garde. Naturellement soupçonneux envers les étrangers, il doit comprendre les circonstances dans lesquelles il doit se manifester, et la différence entre visiteurs et intrus. Si vous l'éduquez avec trop d'agacement ou d'irritation, vous risquez de réveiller en lui un soupçon de son instinct de tueur des steppes. Si en revanche vous misez sur sa sensibilité et sa finesse, vous en ferez un gardien hors pair. De plus, cette activité lui convient à merveille, elle lui donne l'occasion de défouler une partie de son énergie et de mobiliser ses forces vives.

 

Ne vous imaginez pas pouvoir goûter en compagnie de votre ami les délices de la chasse. En Europe et en Amérique, la chasse avec lévrier est interdite. Si vous sentez qu'il a besoin d'exprimer tout son potentiel ou que vous voulez vivre quelques émotions fortes en sa compagnie, il vous reste la possibilité de l'inscrire à des épreuves sportives spécifiques.

 

Le Quotidien : 

 

L'espèce, bien acclimatée en Europe et aux Etats-Unis, a depuis longtemps oublié l'ambiance des meutes. Cela d'autant plus que la chasse au lévrier est désormais proscrite. Si les Barzoï ne sont plus des chasseurs, ils restent tout de même, c'est clair, des lévriers.

A ce titre, ils ont besoin de courir, de se défouler, de se dépenser. Même si votre chien se plaît beaucoup chez vous, n'omettez jamais de lui faire faire de longues promenades hors du domicile familial.

A la maison, il se contente d'un espace restreint pour peu qu'il ait un coin tranquille et douillet.

 

Pour l'alimentation, les chiots ont besoin, pour se développer harmonieusement, d'un apport supplémentaire en calcium. En effet leur croissance est rapide, et leur ossature, fragile. Comme le calcium est mal assimilé par l'organisme sous forme de médicament, efforcez-vous de composer à votre bébé Barzoï un régime adapté, dans lequel fromage et légumes verts sont au programme. Eventuellement, nourrissez-le d'aliments industriels de bonne marque, naturellement enrichis en calcium.

Par la suite, continuez à veiller sur la nourriture du chien adulte. Répartissez la dose quotidienne en deux prises afin d'éviter de gros repas qui pourraient favoriser une torsion d'estomac.

 

En ce qui concerne sa santé, le Barzoï a une vue perçante et des yeux à toute épreuve, une peau sans plis n'a aucune tendance particulière à l'infection... Bref, ce serait un animal résistant et sans problème , s'il n'avait deux "talons d'Achille" : son squelette et son estomac. Son ossature fine et sujette aux fractures, et ses intestins délicats de grand seigneur requièrent de petites rations bien mitonées. Dans ce domaine, tout repose sur la prévention et les soins quotidiens : à vous de jouer !

 

Pour son entretien, une fois par semaine au moins, il est recommandé de brosser (sans l'étriller afin de ne pas l'arracher) la sous-couche à la brosse dure. Aussi souvent que vous le pouvez, chaque jour même si cela vous est possible, coiffez votre Barzoï au peigne métallique fin. Compte tenu de la taille de votre animal, un bain est difficilement envisageable à la maison, d'ailleurs il n'est guère nécessaire dès lors que vous vous astreignez à un brossage et à un démêlage fréquents. Prévoyez tout de même une séance de toilettage au moins une fois par an.

 

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Le Basset Artésien  Normand

 

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Nom : Dans les années 60, ce chien était très apprécié par la presse féminine grand public : il était surnommé "le Buster Keaton des chiens, le chien triste qui fait rire Paris".

 

Genre : 6 ème groupe : chien courant et de recherche au sang

 

La Race :

 

Le Basset artésien normand est un chien de petite taille mais très long, bien planté, bien assemblé, indiquant la grande race.

 

Sa tête est en forme de dôme ; de largeur moyenne ; joues formées non par des muscles comme chez le Bouledogue, mais seulement par la peau qui y dessine un ou deux plis.

Ses yeux comporte un oeil grand, foncé. Son regard est calme et sérieux ; le rouge de la paupière inférieure peut quelques fois apparaître.

Ses oreilles sont attachées aussi bas que possible, jamais au-dessus de la ligne de l'oeil, très longues, et se terminant plutôt en pointe.

Sa gueule est composée d'un chanfrein de longueur moyenne, assez large, légèrement convexe en avant de la truffe. Sa truffe est noire et large.

Son cou est assez long avec un peu de fanon, mais sans exagération.

Son corps contient des épaules rondes, fortes et courtes, bien musclées. Sa poitrine est moyennement descendue mais large et arrondie. Ses côtes sont rondes, compensant par leur rotondité et leur manque de profondeur. Son dos est large et bien soutenu. Son rein est légèrement harpé. Son flanc est descendu et plein.

Ses membres antérieurs sont courts, gros, tors ou demi-tors, pourvu qu'il y ait un principe de torsion suffisamment visible, mais jamais bouletés. Ses cuisses sont très gigotées et musclées, devant former avec la croupe une masse presque sphérique. Ses jarrets sont légèrement coudés et forts.

Ses pieds sont posés d'aplomb, sinon les doigts contournés sans difformité, de façon qu'ils portent tous à terre.

Sa queue comporte un fouet bien attaché, plutôt long, fort, à la naissance et s'amincissant progressivement.

Son poil est ras, court et serré, sans être trop fin.

Sa couleur est tri ou bicolore (blanc et orange). Le chien tricolore devra être largement marqué de fauve en tête, avec un manteau ou des taches soit noires, soit poil de lièvre ou poil de blaireau, les poils ayant l'extrémité fauve.

Sa taille va de 26 à 36 cm. Son poids est de 15 kg environ.

Sa durée de vie moyenne est de 10 ans.

 

Le Caractère : 

 

Le Basset artésien normand est intelligent, dynamique, volontaire, accrocheur, fidèle, très affectueux, docile, sage et discipliné. Il sait perdre son sérieux pour devenir comique.

 

Il conserve toutefois un défaut car il est parfois têtu.

 

"Le Basset artésien normand étant un chien très discipliné, il suivra la voie sans défaut et avec ténacité, indique Maurice Leblanc, grand éleveur et chasseur. Ce n'est pas lui qui tentera de pousser son animal comme un fou, sachant très bien qu'avec ses membres courts et tors, il serait pris à son propre jeu. Il se servira plutôt de sa resistance et de son fond, laissant tout loisir à son adversaire de se livrer à ses petites ruses. Le chevreuil aura compté sans votre fusil et l'incroyable tenacité du Basset. Celui-ci ne le lâchera plus et dans ses allées et venues en cercle étroit, le chevreuil viendra inconsciemment au devant du fusil. A quelques détails près, les choses se passeront de la même façon pour le lièvre..."

 

Comme tous les chiens français, le Basset artésien normand a une grande finesse de nez. Il possède aussi une belle voix profonde et grave. Il a toutes les qualités d'un chasseur de première classe, mais ses courtes pattes lui interdisent les terrains accidentés. En revanche, il se faufile avec aisance à travers les fourrés les plus épais.  Sa passion et son énergie sont toujours au rendez-vous lors d'un départ pour la chasse, même lorsqu'il commence à prendre de l'âge. Mais il ne faut pas oublier que s'il obéit docilement à l'homme, l'artésien normand, comme tous les chiens courants, chasse d'abord pour son propre compte afin de dévorer le gibier, si on ne l'en empêche pas ! Une éducation bien menée doit donc venir discipliner son instinct viscéral pour la chasse.

 

Il s'est passé avec le Basset artésien normand la même chose qu'avec le cocker et le teckel. Son regard doux, son caractère sympathique, et de plus son style comique ont séduit les amateurs de chiens d'agrément. Mais sa vrai place ne se trouve ni entre quatres murs ni au bout d'une laisse ! L'artésien normand doit avoir obligatoirement un jardin, et sortir beaucoup. Attention, sa voix peut devenir gênante pour les voisins. Doté d'un sens du territoire assez prononcé, soucieux de garder sa propriété des intrus et aussi des chats, il aboie haut et fort. Sinon, il entretien des rapports très amicaux avec son maître et la famille de ce dernier. C'est un chien de coeur, auquel on s'attache énormément et qui prend de la place dans la maison malgré sa taille modeste : sa disparition laisse toujours un immense vide.

 

Le Quotidien :

 

Si vous possèdez une meute d'artésiens normands, bien-sûr, vous n'avez pas d'autre solution que de les faire vivre en chenil. Mais si vous n'êtes qu'un "modeste" chasseur, avec un ou deux Bassets, s'il vous plaît, acceptez-les à la maison ! Leur caratère heureux, leur dévouement et même leurs capacités cynégétiques en seront meilleurs. C'est un chien courant qui fonctionne à l'affection et qui a autant besoin de présence humaine qu'un chien de compagnie. Moins encombrant que le Basset hound, moins pacha, il a quand même tendance à s'installer partout où les coussins lui semblent le plus moelleux et les tapis les plus doux, Séraphine, artésien trop gâté, refusait par exemple de dormir ailleurs que sur "son" fauteuil trop petit pour elle, ce qui l'obligeait à se ratatiner complètement pour réussir à y rester sans tomber mais elle refusait catégoriquement d'en descendre.

 

Pour son alimentationhors période de chasse, ne remplissez pas trop sa gamelle sous peine de le voir devenir obèse. En ration d'entretien, il a besoin de 220 g de viande maigre coupée en petits morceaux et servis crus (bourguignon, joue de boeuf,..) ; de 110 g de riz, pâtes ou céréales ; de 110 g de légumes bouillis. N'oubliez pas la dose de complément minéral vitaminé. Pendant la chasse, augmentez les doses et forcez sur les protéines. S'il mendie à table, fait le "beau", aboie, pleure, tenez bon... Céder à ses caprices, c'est nuire à sa santé. Il adore les os ? D'accord pour un gros os de veau ou de boeuf, mais pas d'os de mouton, de poulet ou de lapin car ils se cassent en petits morceaux pointus et peuvent le blesser.

 

Le Basset artésien normand est doté d'une excellente santé. Champion de la chasse sous couvert, il se glice plus lestement que le hound à travers les taillis. Il peut en revenir avec quelques épines que son poil, bien que dense, aura laissé passer. A surveiller. Comme pour tous les chiens qui chassent, il faut veiller aussi aux coups de chaleur, aux morsures de vipères, aux piqûres d'insectes, aux agressions d'autres animaux, à l'ingestion de produits empoisonnés, aux fractures, et aux lésions aux yeux, aux oreilles et à la truffe.

 

Pour son entretien, le toilettage est nul et le brossage des plus réduits pour l'artésien normand. Son poil ras, court et serré est "ultra-pratique", vous n'avez quasiment rien à faire. Son beau ventre et le bout de ses pattes blancs se sont salis ? Laissez sécher tout simplement. Dès le lendemain, en courant dans le jardin, l'herbe mouillée lui fera retrouver sa blancheur. A surveiller et à nettoyer régulièrement  : l'intérieur de ses longues oreilles. Enfin, lavez ses yeux, et coupez ses griffes : il sera superbe.

 

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Le Basset Griffon Vendéen

 

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Genre : 6 ème groupe : chien courant et de recherche au sang

 

La Race :

 

Le Basset griffon vendéen est un chien de petite taille, vigoureux, avec un corps très légèrement longiligne.

 

Sa tête comporte un crâne légèrement bombé, peu allongé, pas très large, bien évidé sous les yeux ; sa cassure du front est marquée ; son os occital est assez développé.

Ses yeux sont assez grands et intelligents, sans blanc ; le rouge de la paupière ne doit pas apparaître ; les poils surmontant la paupière supérieure et revenant en avant ne doivent pas masquer l'oeil.

Ses oreilles sont souples, étroites et fines, recouvertes de poils longs, terminées légèrement en ovale, tournées en dedans et n'atteignant pas tout à fait l'extrémité du nez ; elles sont bien attachées au-dessus de la ligne de l'oeil.

Sa gueule est composée d'un museau beaucoup plus court que chez le grand Basset, mais très légèrement allongé à son extrémité ; son chanfrein est droit, ses lèvres sont recouvertes de bonnes moustaches. Sa truffe est noire, développée, ouverte et bien sortie.

Son cou est non signalé au standard.

Son corps contient des épaules sèches, obliques, bien soudées au corps.  Sa poitrine est assez profonde mais pas trop large. Ses côtes sont moyennement arrondies. Son rein est droit, musclé, très soutenu. Sa croupe est bien musclée et assez ouverte.

Ses membres ont une ossature assez forte, mais proportionnée à la taille du chien. Ses membres antérieurs sont droits avec un bon avant-bras, poignet très légèrement arqué. Ses cuisses sont bien musclées et peu arrondies. Ses jarrets sont assez larges, légèrement coudés, jamais complètement droits.

Ses pieds ne sont pas trop forts, soles dures, doigts bien serrés, ongles solides.

Sa queue comporte un fouet planté haut, assez gros à la naissance, s'amincissant régulièrement jusqu'à son extrémité, n'est pas très long et est porté en lame de sabre.

Son poil est dur mais pas trop long, jamais soyeux ni laineux : moins de franges que chez le grand Basset.

Ses couleurs sont les mêmes que pour le grand Basset : unicolore, bicolore et tricolore.

Sa taille varie de 38 à 43 cm pour le grand Basset et de 34 à 38 cm pour le petit basset. Son poids est environ de 18 kg pour le grand Basset et de 15 kg pour le petit Basset.

Sa durée de vie moyenne est de 10 ans.

 

Le Caractère :

 

Le Basset griffon vendéen est un chien éveillé, vigoureux, débrouillard, entreprenant, tout-terrain, intelligent et affectueux. Il a un nez très fin.

 

Il conserve toutefois un défaut car il est parfois têtu.

 

Dans toutes les régions où le couvert est dense, ces deux fervents chasseurs sont très appréciés, d'autant que leur caractère est ardent et accrocheur. C'est surtout dans l'Ouest de la France qu'on les rencontre. Leur truffe délicate renifle toutes les effluves environnants et fait d'eux d'excellents rapprocheurs, que ce soit dans les zones d'étangs et de ruisseaux ou sur les terrains plus secs. Très requérant, le grand Basset est idéal pour le lièvre. Selon un fin spécialiste, le Verrier de La Couterie, l'animal est expert dans l'art de "se taper en tenant son sentiment", ce qui signifie se raser sur le sol en retenant son odeur. Le petit Basset, lui, est meilleur pour le faisan et le lapin. Mais ces deux vendéens ont les défauts de leurs qualités : leur esprit entreprenant et leur enthousiasme les rendent difficile à créancer dans la voie d'un seul animal. A l'inverse du grand Griffon, à qui il arrive de manquer de souffle au bout d'une heure ou deux, les Bassets sont en revanche très resistants à la fatigue.

 

Avant que n'interviennent les opérations de remembrement, la Vendée, la Mayenne (où chassait le comte d'Elva) et la plupart des départements de l'Ouest étaient des régions de bocages. Les haies posaient des problèmes de passage aux veneurs, qui eurent ainsi l'idée de créer des chiens courts sur pattes. Les Bassets, selectionnés à partir des grands Griffons vendéens, ont donc pris l'habitude de se faufiler partout et ne se laissent rebuter par aucune barrière naturelle. Ils ont beaucoup de ténacité, mais une certaine lenteur. Le petit Basset n'est pas assez rapide pour permettre de chasser à courre un autre animal que le lapin.

 

Si les Bassets Griffons vendéens n'ont pas été créés pour la compagnie, de nombreux chasseurs à tir les font vivre à la maison, pour la plus grande joie des enfants, et certains maîtres les utilisent uniquement comme chiens d'agrément. Ils sont enjoués, affectueux, comiques, et leur jolie tête expressive en dit long sur l'amitié qu'ils portent à l'Homme. Dotés d'une forte personnalité et d'un caractère un peu obtus, ils ne sont pourtant pas toujours faciles à vivre et manquent de soumission. Indépendants, ils fuguent volontiers mais savent très bien se faire pardonner leurs frasques. Aboyeurs comme tous les chiens courants, les Bassets défendent avec vigilance leur territoire et ne se laissent impréssionner pas personne.

 

Le Quotidien :

 

Qu'il mesure 35 ou 40 cm au garrot, le Basset Griffon Vendéen est un grand sportif ayant besoin de se défouler. Il est impératif de le faire vivre dans un environnement rural : en ville, il tournerait en rond et sombrerait dans la neurasthénie. Affectueux et très proche de ses maîtres, il a toujours envie d'être à leurs côtés. Si vous lui permettez d'entrer dans la maison, ce n'est pas pour qu'il occupe le lit ou le canapé : une éducation ferme lui apprendra à se tenir à sa place, dans son panier. Celui-ci n'a pas besoin d'être hyperconfortable, car le Griffon est rustique : un simple matelas posé sur le carrelage de la cuisine fait l'affaire. Apprenez-lui à respecter les meubles, les tapis, la moquette, et interdisez-lui strictement de courser le chat, sinon ce sera le branle-bas de combat en permanence. Si vous possèdez une meute de Basset, ils dormiront au chenil. Ce dernier devra être bien entretenu et désinfecté régulièrement à l'eau de Javel.

 

Concernant l'alimentation, pour un Basset de 12 kg ayant une activité moyenne, il faut prévoir chaque jour 180 g de viande maigre coupée en morceaux, accompagnés de 90 g de légumes (carottes, haricots verts, salade,...) et de 90 g de pâtes ou de riz bien cuit et bien rincé. N'oubliez pas le complément minéral vitaminé, et l'écuelle d'eau fraîche. Si votre Basset se dépense énormément, remplissez davantage sa gamelle pour augmenter les protéines. En revanche, s'il est à la retraite, réduisez les portions de viande et de riz, forcez sur les légumes. Si vous n'avez pas le temps de lui préparer une pâtée maison, optez pour la nourriture industrielle. Vous la choisirez sèche plutôt qu'humide, afin de ne pas salir sa barbiche.

 

Le Basset Griffon Vendéen a une santé robuste, mais comme tous les chiens qui chassent avec une ardeur immodérée, il peut lui arriver quelques incidents : coup de chaleur, morsure de serpent, foulure, lésion aux yeux, aux oreilles ou à la truffe, ingestion d'un produit empoisonné, blessure par un aute animal, piqûre d'insecte...Pour plus de sécurité, emportez avec vous une trousse de secours lorsque vous partez à la chasse.

 

Concernant l'entretien, ce campagnard n'a pas besoin d'être coiffé avec minutie, sa "coupe sauvage" lui va fort bien. Mais ce n'est pas une raison pour le laisser ressembler à un tas de broussailles : nettoyez-le à la brosse, retirez délicatement les branchettes et les épines coincées dans ses poils, et faites-lui prendre un bain si, vraiment, il rentre sale comme un cochon. Veillez à la propreté de ses yeux, de ses oreilles, de ses dents, vermifugez, déparasitez, il sera beau et en pleine forme.

 

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 Le Basset-Hound

 

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Genre : 6 ème groupe : chien courant et de recherche au sang 

 

La Race :

 

Le Basset-Hound est est chien de petite taille, court sur pattes, ayant une substance considérable, bien proportionné, distingué. Il est doté d'une certaine quantité de peau lâche.

 

Sa tête est de largeur moyenne a front, elle s'amincit légèrement vers le museau. Sa truffe est entièrement noire, sauf chez les chiens à robe claire où elle peut-être marron ou couleur foie. Ses narines sont grandes et bien ouvertes.

Ses yeux sont en forme de losange, ni proéminents, ni trop enfoncés dans les orbites, de couleur foncée ou brun moyen chez les chiens à robe claire. Expression calme et sérieuse. Sa conjonctive de la paupière inférieure est apparente mais sans excés.

Ses oreilles sont attachées au-dessus de la ligne de l'oeil. Elles sont longues, étroites sur toute leur longueur et bien papillotées ; très souples, de texture fine et veloutée.

Ses mâchoires sont fortes, présentant un articulé en ciseaux parfait, régulier et complet, c'est-à-dire que les incisives supérieures recouvrent les inférieures dans un contact étroit et sont implantées à la verticale.

Son cou est musclé, bien incurvé et de bonne longueur.

Son corps est long et bien descendu sur toute la longueur. Son dos est assez large et de niveau. Son garrot et son rein sont approximativement à la même hauteur bien que le rein puisse présenter une légère courbure.

Son avant-main comporte des omoplates bien inclinées ; l'épaule n'est pas chargée. Ses membres antérieurs sont courts, puissants et ont une forte ossature. Ses coudes ne sont pas tournés ni vers l'intérieur, ni vers l'exterieur.

Son arrière-main est très musclé et bien ressorti donnant l'impression d'une sphère, vu de dérrière. Ses jarrets sont bien descendus.

Sa queue est bien attachée, assez longue, forte à la base, allant en s'amincissant, portant sur sa région inférieure un poil rude en quantité modérée.

Son poil est lisse, court et serré sans être trop fin.

Sa couleur est généralement tricolore (noir, feu et blanc) et bicolore (citron et blanc).

Sa hauteur au garrot est de 38 cm au maximum. Son poids est d'environ 30 kg.

Sa durée de vie moyenne est de 12 ans.

 

Le Caractère :

 

Le Basset-Hound est un chien ultra-sensible, doux, paisible, intelligent et gai. Il voue à son maître un amour exclusif.

 

Il conserve toutefois quelques défauts car il est désobéissant, boudeur et têtu comme une bourrique.

 

Ce chien cocasse semble traîner son mal de vivre dans une peau bien trop grande pour lui. Mais détrompez-vous ! Son air affligé de vieux philosophe revenu de tout et son expression mélancolique ne sont que des apparences déstinées à vous apitoyer. Car il est affreusement cabot et adore jouer la comédie. Sa tête toute plissée et ses yeux tombants cachent, en fait, un tempérament joyeux. Bon vivant, il adore la société et fait la fête aux visiteurs qui sonnent à la porte. Incapable de mordre, ce n'est vraiment pas un chien de défense. Cependant, sa belle voix profonde impressionne et si on ne le voit pas derrière le portail, on peut penser qu'il s'agit d'un gros gabarit...

 

Le Hound est aussi un très grand sportif ! Ne riez pas. C'est vrai qu'on a plutôt tendance à imaginer ce balourd vautré sur un canapé, ou trônant dans une pub à la télé ;  mais savez-vous qu'il est un fameux chasseur ? Comme chien de meute, il est idéal pour le lièvre, le lapin, et même le chevreuil et le sanglier. Le Basset-Hound galope avec endurance, guidé par un flair et un sens de l'orientation infaillibles. Certes, il n'est pas très rapide, mais sont entêtement à ne pas lâcher la proie compense son manque de vitesse. Rien ne l'arrête, ni la pluie, ni les ronces, ni les rivières !

 

Si son caractère obstiné fait merveille à la chasse, à la maison... c'est autre chose. Il est très difficile de la faire obéir, et doit être éduqué avec beaucoup de sévérité. Surtout ne lui prêtez jamais votre lit, car il n'en sortirait plus. Et même sans le lui avoir prêté... il peut très bien s'y installer tout seul, car Monsieur aime le confort. Faite-le-descendre une fois, deux fois, trois fois... jusqu'à ce qu'il abandonne.Vous l'avez compris : son grand plaisir, c'est de braver les interdits !

 

Le Quotidien :

 

Le Basset-Hound peut vivre en appartement, mais à condition qu'il y ait un ascenseur, les escaliers ne sont pas bons pour son dos. Cela dit, il préfère bien évidemment un jardin, car c'est un grand sportif, même s'il a l'air d'un flemmard. Une grande propriété à la campagne ? Pourquoi pas, surtout si de succulentes odeurs de gibier viennent chatouiller son nez. Mais dans ce cas, son maître a intérêt à cloturer le terrain, car au moindre trou dans le grillage, il va se mettre à fuguer. Et une fois qu'il est parti, il ne revient pas de sitôt ! Tout seul, il cavale comme un dératé à travers les bois et les champs... Vous pouvez même parfois entendre sa belle voix profonde s'élever dans la forêt, au loin... C'est votre Basset, oui,  il est sur la piste d'un lièvre ou d'un chevreuil ! Il rentrera à la maison au milieu de la nuit, épuisé, sachant qu'il a mal agi, mais vous faisant encore les yeux doux pour se faire pardonner son escapade...

 

Pour son alimentation, quand il est jeune, il a un superbe apétit. Son assiette de croquettes à peine servie, il se jette dessus et dévore gloutonnement, sans prendre le temps de mâcher. Plus tard, il se calme, mais vous devez surveiller son alimentation car il peut avoir tendance à l'embonpoint. Servez-le dans une écuelle surélevée, pour ne pas qu'il trempe ses oreilles dans sa soupe. Il est plutôt voleur, et il n'a pas honte de tout. Vous avez beau le corriger, le voilà qui récidive, se dresse du plus haut qu'il peut sur ses pattes naines, étire le coup, sort la langue, et hop, réussit à piquer une tranche de jambon au milieu du plat ! Quel gredin !

 

Sa santé est robuste, mais il peut souffir de certains troubles de croissance, survenant chez les chiens ayant son type de morphologie : ostéoporose et valgus (exagération de la torsion des pattes).

 

Pour son entretien, avec sa robe courte, il n'a pas besoin de toilettage, mais il faut lui nettoyer très régulièrement les oreilles, car les saletés s'introduisent facilement à l'intérieur. Chaque jour, lavez-lui les yeux.

 

***

Le Basenji

 

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Nom : Il doit son nom au mot bamtou qui signifie "indigène" en français.

 

Genre : 9 ème groupe : Chien d'agrément et de compagnie

 

La Race :

 

Le Basenji est un chien de taille moyenne, on rencontre ce chien sous deux types différents : l'un, dit "type des plaines" ou "type de brousse", d'environ 40 cm de hauteur, il est costaud, fauve clair avec un grand plastron blanc ; l'autre, dit "type des bois", est plus petit et plus adapté à son milieu habituel : fauve plus foncé, presque acajou.

 

Sa tête est de largeur moyenne, pas grossière et bien ciselée ; plus étroite à la hauteur des yeux ; son crâne est plat.

Ses yeux sont de couleur noisette, foncées, mais les yeux jaunes et même bleu clair sont fréquents ; petits, en forme d'amande, ils sont profondément enfoncés dans les orbites ; le regard est perçant.

Ses oreilles sont pointues, portées, droites et fines de texture.

Sa gueule comporte un museau se rétrécissant depuis les yeux jusqu'à la truffe. Sa couleur noire de la truffe est la plus recherchée, mais une truffe légèrement teintée de rose est admise. Sa denture est bien adaptée.

Son cou est composé d'une encolure de bonne longueur, se détachant nettement des épaules ; le bas de la gorge est assez rempli, et la nuque très évidente et musclée.

Son corps contient un tronc court et droit avec des côtes bien sorties, laissant de la place au coeur ; sternum bien descendu ; rein court avec la ceinture nettement dessinée.

Ses membres antérieurs sont droit ; d'ossature nette avec les tendons bien définis ; paturons plutôt droits, mais cependant pas autant que ceux d'un Fox-terrier. Ses postérieurs sont robustes et musclés avec une longue partie fémorale ; jarrets bien descendus, tournés ni vers l'intérieur, ni vers l'extérieur.

Ses pieds sont petits, étroits avec les doigts bien arqués.

Sa queue est implantée haut et formant un ou même deux anneaux, bien appliqués contre un côté de la croupe.

Son poil est court et soyeux sur peau très lâche.

Sa couleur est l'alezan avec des marques blanches ; extrémité de la queue blanche. On rencontre également des sujets blancs et noir, des sujets blanc, noir et feu.

Sa taille est de 42,5 cm pour le mâle et de 40 cm pour la femelle environ. Son poids est de 10,8 kg pour le mâle et de 9,5 kg environ.

Sa durée de vie moyenne est de 10 ans. 

 

Le Caractère :

 

Tout d'abord, c'est un bon gardien. Ce rôle-là, il le joue depuis des lustres, et il y met tout son coeur. D'accord, il n'a pas la force dissuasive d'un Rottweiler, et il n'a pas d'agréssivité. Mais c'est une sentinelle toujours sur le qui vive, toujours en alerte, et extrêmement volontaire. Comme il adore son maître, il ne laisse entrer personne. Avec un Basenji chez soi, on se sent en sécurité. Et puis, on ne peut s'empêcher de repenser à ses origines lointaines, à l'époque où il protégeait les africains des forces du Mal, et accompagnait les Egyptiens jusque dans la mort. Cette dimension du Basenji, on la ressent encore aujourd'hui... Il semble toujours auréolé d'un certain mystère, et on se félicite de l'avoir choisi pour compagnon de tous les jours. Il rassure, il apporte, malgrés ses défauts, de la sérénité au foyer. 

Ses défauts, justement. Le chapitre n'est pas près d'être clos, car il en a pas mal, ce coquin !

 

N'oubliez jamais que c'est un chien-chat. Tout d'abord, le faire obéir reste un vrai casse-tête. Vous essayez par la douceur, par la force, par la persuasion... Aucune méthode ne semble vraiment marcher. Il comprend vos ordres, car il est malin comme un renard, mais il n'a aucune envie d'y répondre. Pas question de devenir un brave toutou brave et soumis, il a sa fierté et son indépendance. Parfois, c'est justement pour cela que ses maîtres le choisissent : sa conduite libre fait partie de son charme.

 

A la maison, vous avez intérêt à renforcer vos barrières. Il aime bien la liberté, et ce n'est pas une petite clôture qui va l'arrêter s'il a décidé de prendre la clé des champs. Rassurez-vous, il ne va jamais bien loin, et revient toujours au bercail, car il a une passion exclusive pour son maître. Il entend simplement vaquer à ses occupations comme bon lui semble. Quand, enfin, il se couche sagement à vos pieds, et vous regarde avec amour, son crâne se plisse, il est très attendrissant. Cette mimique, propre à la face, fait en général fondre les humains, qui lui pardonnent alors toutes ses incartades.

 

Le Quotidien :

 

Vu son gabarit, son poil ras, sa discrétion vocale et son côté félin, le Basenji peut vivre en appartement. On ne peut pas dire qu'il l'apprécie vraiment, mais il s'y fait, à condition qu'il soit sorti souvent et que le quartier ne soit pas trop grouillant. Difficile d'imaginer un Basenji, ancien prince de l'Afrique, se promener sur le trottoir d'un grand boulevard encombré de magasins et de piètons ! Ce qu'il lui faut, c'est un quartier calme et aéré, pas forcément résidentiel mais où, au moins, les klaxons et les bruits de moteur ne lui résonneront pas dans les oreilles. Si vous lui posiez la question, évidemment, il vous dirait qu'il préfère une petite maison à la campagne. Une petite maison toute simple, mais chaleureuse, à l'image des cases qu'il gardait autrefois, en brousse. Il vous dirait aussi qu'il préfère les régions chaudes, au climat lourd et étouffant l'été... la moiteur, l'humidité quasi tropicale, il aime ça, tout comme la sécheresse, d'ailleurs, qu'il a connue pendant des siècles en Egypte.

 

Concernant son alimentation, il ressemble à tous ces chiens errants que l'ont voit en Afrique et qui se contentent, pour survivre, de fouiller les poubelles. Mais le Basenji a aujourd'hui les papilles plus délicates, et apprécie les petits plats que lui mitonne son maître. Comptez 160 g de viande par jour, accompagnés de 80 g de légumes et autant de riz, sans oublier les compléments vitaminés. Il accepte les croquettes (de bonne qualité s'il vous plaît), mais rien ne vaut de tendres morceaux de bourguignon.

 

Concernant sa santé, le Basenji se porte comme un charme, à condition qu'il ait suffisament chaud. Il présente en effet une vulnérabilité au froid. Pour éviter le refroidissement, il y a toujours la solution du manteau... mais ce n'est pas sûr que lui, un chien sacré, accepte de suivre la voie de certains "toutous" !

 

Concernant son entretien, c'est fou ce qu'il est propre, par rapport aux autres chien. Coquet, soucieux de retirer entièrement la crasse et la poussière de sa robe, il n'arrête pas de se lécher avec application. Bien pratique pour son maître ! Mais ce dernier doit aussi participer à l'entretien. Brossage régulier et friction au gant de crin sont de rigueur pour ce beau Congolais garde tout le soyeux de son pelage. N'oubliez pas de nettoyer ses oreilles en profondeur, et de lui couper les ongles.

 

 ***

Le Beagle

 

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Genre : 6 ème groupe : Chien courant et de recherche au sang

 

La Race :

 

Le Beagle est un chien de taille moyenne, vigoureux, compact dans sa construction. En mouvement, son dos est horizontal, ferme ; ce chien ne roule pas dans ses allures.

 

Sa tête est de bonne longueur, puissante sans être grossière, plus fine chez la femelle, sans ride ni froncement. Son crâne est légèrement en dôme, avec une légère crête occitale. Son stop est bien marqué et divisant la tête dans sa longueur entre l'occiput et l'extrémité du nez de façon aussi égale que possible. Sa truffe est large, de préférence noire, mais une pigmentation moindre est admise chez les chiens à robe plus claire.

Ses yeux sont brun foncé ou noisette, assez grands, ni profondément enfoncés dans les orbites ni proéminents, bien écartés, avec une expression douce et attachante.

Ses oreilles sont longues, attachées bas, à l'extrémité arrondie. Leur texture est fine et elles pendent gracieusement contre les joues.

Sa gueule comporte des mâchoires fortes.

Son cou est de longueur suffisante pour permettre au chien de mettre aisément le nez au sol, légèrement incurvé présentant peu de fanon.

Son corps est composé d'une ligne de dessus droite et de niveau. Sa poitrine est descendue sous le coude. Ses côtes sont bien cintrées et s'étendant bien en arrière. Son rein est puissant, souple et court, mais l'ensemble est bien proportionné.

Ses membres contiennent une avant-main avec des épaules bien obliques. Ses membres antérieurs sont droits et d'aplomb, bien placés sous le corps. Son arrière-main comporte des cuisses musclées. Ses grassets sont bien angulés. Ses jarrets sont fermes, bien descendus et parallèles.

Ses pieds sont serrés et fermes, pourvus de bonnes jointures et de coussinets solides. Pas de pied de lièvre. Ses ongles sont courts.

Sa qu

eue comporte un fouet fort, de longueur modérée. Attaché haut, porté gaiement mais pas enroulé au-dessus du dos ni incliné vers l'avant à partir de sa naissance. Bien couvert de poils, surtout sur sa partie inférieure.

Son poil est court, dense et résistant aux intempéries.

Ses couleurs comprennent toutes les couleurs reconnues pour les courants autre que foie. Extrémité du fouet blanche.

Sa taille varie de 33 à 40 cm au garrot. Son poids est de 15 kg environ.

Sa durée de vie moyenne est de 12 ans.

 

Le Caractère :

 

Le Beagle est une chien malin, dégourdi, plein d'ardeur et de punch, rapide, joyeux, éveilléendurant, qui aime obéir et qui n'a peur de rien.

 

Mais il conserve quelques défauts car il est parfois têtu et un peu remuant.

 

Lorsqu'il s'agit de débusquer un lapin ou un lièvre dans une haie, le Beagle n'a pas son pareil. Comme il n'est pas haut, il se faufile bien mieux qu'un grand chien, et arrive en générale assez vite à son but. Son odorat est d'une grande sensibilité, et il file droit derrière la proie. Le Beagle est l'auxiliaire idéal du veneur à pied dans la poursuite du lapin, et apporte une aide précieuse au chasseur pratiquant le tir du petit gibier. Lorsqu'il est en meute, ses aboiements donnent l'impression d'un choeur, et ce n'est pas pour rien que les Anglais l'ont surnommé "singing Beagle". Il a l'une des plus belles gorges des chiens courants ; sa voix est proche du son du cor. Son timbre aigu s'entend de fort loin...

 

Passionné à la chasse, ce sympathique compagnon devient, au foyer, un animal familier peu encombrant et facile à vivre. Il prend son rôle très au sérieux et donne toute son affection à ses maîtres. Avec lui, pas de temps mort ni de bouderies : il manifeste sans cesse son tempérament ardent. Il saute pour vous dire bonjour, regardez-le, un vrai ressort ! Il fait des bonds incroyablement hauts par rapport à sa taille. Sa capacité d'appel est impressionnante. Dépourvu d'agréssivité, il n'est pas bon gardien, et il ne faut pas tenter de le transformer en chien de garde. Comme tous les canidés, il signale l'arrivée d'un étranger. Il est même capable de gronder si un individu bizarre s'approche de vos enfants. Juste pour la forme.

 

Il apprend la propreté assez vite en générale ; à trois mois et demi, il a compris qu'il fallait se soulager à l'extérieur. Mais il peut encore lui arriver des "accidents", surtout la nuit. Très intelligent, il enregistre tout rapidement, et est particulièrement réceptif au vocabulaire des humains : "couché", "assis", "dehors", "va dans ton panier", etc.

 

Le Quotidien :

 

Le Beagle n'est pas exigeant. Un appartement, même exigu, peut lui convenir, à condition qu'il  se dépense suffisament à l'extérieur. En promenade, son trop plein d'énergie le pousse, naturellement, à tirer sur sa laisse. Mais quelques bonnes leçons sauront le faire marcher à votre rythme. Au jardin, il n'est pas réfractaire à la niche, mais il faut l'y habituer très jeune. Toute bête sauvage traversant son caractère d'herbe a peu de chance de s'en tirer, tellement il est rapide. Les animaux domestiques, chats, cochons d'indes, lapins, sont bien accueillis. Le Beagle sait parfaitement faire la différence entre ce qu'il a le droit de courser, et ce qui lui est interdit, car protégé du maître.

 

Concernant son alimentation, il faut éviter les excés, surtout s'il ne chasse pas, car il est très gourmand. Certains Beagles sont parfois un peu difficiles, et rechignent à manger des croquettes. Préférez alors une pâtée plus appétente ou des repas "maison". S'il pèse 15 kg, donnez-lui quotidiennement 225 g de bourguignon, 110 g de riz et autant de légumes, sans oublier les compléments vitaminés. Une fois qu'un type d'aliment lui convient, ne changez plus.

 

Sa santé est robuste. Résistant, il supporte le froid, l'humidité et la fatigue. Il vieillit bien, surtout s'il est sportif. N'oubliez surtout pas les vaccins ; lors de ses courses folles dans les bois, il peut parfaitement chasser des renards contaminés par la rage. Enfin, attention aux piqûres de guêpes et d'abeilles dans la gorge quand il gobe les insectes volants.

 

Concernant son entretien, le Beagle ignore le toiletteur ; quelques coups de brosse réguliers suffisent à entretenir son pelage. Coupez-lui régulièrement les ongles, nettoyez ses grandes oreilles, et vérifiez qu'il n'ait pas de tiques. Pour le chien citadin, l'entretien est un peu plus important. Le beau poil blanc de ses pattes devient gris au contact des trottoirs. Baignez-le, mais pas plus d'une fois tous les deux mois.

 

***

Le Beagle-Harrier

 

Beagle Harrier

Nom : Ce chien est issu du mariage de deux chiens anglais, le Beagle et le Harrier, le Beagle-Harrier est pourtant considéré comme français par la Fédération cynologique internationale car il a été créé et fixé dans l'Hexagone.

 

Genre : 6ème groupe : Chien courant et de recherche au sang

 

La Race :

 

Le Beagle-Harrier est un chien de taille moyenne, médioligne, harmonieux, équilibré, distingué, leste et vigoureux.

 

Sa tête est moyennement forte avec cependant un crâne assez large et assez volumineux. Protubérance occipitale à peine marquée. Son stop est non accusé.

Ses yeux sont bien ouverts, de couleur foncée, donnant une expression franche, vive et intelligente.

Ses oreilles sont plutôt courtes et demi-larges ; leur attache se situe sur la ligne de l'oeil ; elles sont légèrement arrondies dans leur partie moyenne ; elles descendent plates le long du crâne pour tourner légèrement à leur partie inférieure en léger ovale.

Sa gueule comporte un chanfrein plutôt droit, mais jamais busqué. La longueur du museau est sensiblement égale à celle du crâne ; le museau n'est jamais carré, mais a un profil effilé. Ses babines recouvrent la mâchoire inférieure. Sa truffe est bien développée et de couleur noire.

Son cou est dégagé, quoique bien attaché aux épaules, légèrement arrondi de profil à sa partie supérieure.

Son corps est composé d'une poitrine bien descendue, mais jamais trop plate, ce qui réduit par trop la cage thoracique. Son dos est court, bien soutenu et musclé. Son rein est fort et musclé, pouvant être légèrement harpé. Son ventre n'est jamais très retroussé.

Ses membres antérieurs comportent des épaules longues, obliques et musclées ; ses membres sont forts et parfaitement d'aplomb. Ses membres postérieurs comportent des hanches bien détachées, obliques et fortes ; ses cuisses sont bien descendues, gigotées et musclées ; ses jarrets sont près de la terre et bien dirigés.

Ses pieds sont ni trop longs ni trop allongés, mais serrés avec des coussinets épais et durs.

Sa queue comporte un fouet assez fort, de longueur modérée.

Son poil est assez épais, pas trop court mais plat.

Sa couleur est le tricolore (fauve à manteau noir, et blanc), sans attacher d'importance au manteau, avec feux plus ou moins vifs, ou pâles, ou charbonnés. Puisqu'il existe des harriers gris, les triclores gris ou les blancs-gris ne sauraient être ni disqualifiés ni pénalisés du seul fait de leur couleur.

Sa taille est de 45 à 50 cm au garrot. Son poids est de 20 kg environ.

Sa durée de vie moyenne est de 10 ans.

 

Le Caractère :

 

Le Beagle-Harrier est un chien ardent, intelligent, débrouilard, courageux, fidèle, affectueux et doux. Il possède un odorat exeptionnel.

 

Il conserve tout de même un défaut car il n'est pas toujours discipliné.

 

Constitution robuste, tempérament fonceur... Le Beagle-Harrier est une solide mécanique qui passe sur tous les terrains. Ce champion de saut en longueur aux cuisses d'acier franchit d'un bond les obstacles qu'il rencontre sur son chemin et se faufile aisément à travers la végétation épineuse des forêts. Très subtil de nez, vigoureux, endurant, assez bien gorgé, véloce, il combine les qualités de chasse du Beagle avec la résistance du Harrier.

S'il a été créé pour le coure du lièvre, il poursuit aussi très bien de plus grands animaux, et ne fait pas piètre figure face au sanglier.

Les conditions météo sont mauvaises ? Une pluie diluvienne s'abat sur le sous-bois ou la prairie ? Le Beagle-Harrier s'en moque et continue sa quête. Même scénario s'il fait une chaleur caniculaire ou un froid glacial.

 

Concentré, imperturbable, c'est un passionné de la chasse que rien ne décourage. Au début du siècle, M.Grandin de l'Eprevier, l'un des premiers à l'avoir élevé, vantait déjà ses mérites : "J'ai vu par des jours de mauvaise terre, de temps chauds, de défauts répétés et prolongés, des chiens français couchés, fatigués et complètement dégoûtés. Je n'ai jamais constaté fait semblable avec les Beagles-Harriers."

 

Si sa vocation première est bien sûr la chasse, on peut aussi en faire un chien de compagnie. Mais il faut savoir que son énergie est inépuisable ! Pas question de lui offrir une vie bien tranquille, entre trois petites promenades quotidiennes et des siestes à n'en plus finir. Le bouillonnant Beagle-Harrier a un besoin de se dépenser et de se dépasser. S'il a sa dose, alors il se transforme en adorable copain câlin. Doux, tendre, affectueux, il aime son maître et ne manque pas une occasion de le lui prouver. Il peut faire aussi office de chien de garde, grâce à sa gorge, mais il n'a pas d'agressivité.

 

Le Quotidien :

 

S'il chasse en meute, le Beagle-Harrier devra vivre avec ses congénères dans un chenil. Celui-ci doit toujours être maintenu propre. Lavez deux fois par mois le sol à l'eau de Javel ; exposez sa couverture ou son matelas dans un endroit sec et ensoleillé. En tant que chien de compagnie, le Beagle-Harrier accepte d'habiter en appartement, à la condition impérative de sortir beaucoup et de pouvoir se dépenser le plus souvent possible en toute liberté. Mais un amateur de grands espaces comme lui subit la vie citadine plus qu'il ne l'apprécie. Pour lui, l'idéal reste une maison avec un jardin. Attention, comme tous les chiens de chasse, il est parfois fugueur. Renforcez vos clôtures. Rustique, il peut se contenter d'une niche, mais rien ne remplace le plaisir de rentrer dans la maison et de se coucher aux pieds de son maître.

 

Concernant son alimentation, le Beagle-Harrier a besoin quotidiennement de 300 g de viande (bourguignon, joue de boeuf...), de 150 g de riz bien cuit et bien rincé ou encore de céréales ou de pâtes, et de 150 g de légumes bouillis (carottes, haricots verts, salade...). Pas de pommes de terre, le chien les digère mal. Ajoutez une cuillère de levure et une autre d'huile végétale de maïs ou de tournesol. Il accepte très bien l'alimentation industrielle. Pour le maître, elle revient moins cher que la pâte traditionnel. Les chiens qui se nourrissent d'aliments déshydratés boivent beaucoup d'eau. N'oubliez pas de remplir son écuelle de boisson.

Il faut savoir que la nourriture industrielle occasionne des excréments plus volumineux. S'il vit en meute, dans un chenil, le Beagle-Harrier doit attendre ses repas derrière un fouet qui le sépare de sa nourriture. Les chiens sont alignés et ne bougent pas. Au commandement "Allez !" le fouet se lève et ils se précipitent tous ensemble sur leur gamelle.

 

Concernant sa santé, le Beagle-Harrier est solide comme un roc et ne craint pas les intempéries. Les chiens qui chassent doivent être surveillés de prêt : ils peuvent toujours être victimes d'une morsure de vipère, d'une fracture, d'une lésion aux yeux, aux oreilles ou à la truffe... Gare aussi au coup de chaleur et aux piqûres d'insectes.

 

Pour son alimentation, son poil court est idéal ; il n'y a presque rien à faire. Mais si vous souhaitez que votre chien brille en exposition, voici comment l'entretenir. Pour la simple toilette quotidienne, passez le gant de crin sur tout le corps de l'animal, comme une brosse, dans le sens du poil, puis terminez en donnant un coup de chiffon doux. Une fois tous les quinze jours, huilez son pelage. Préférez de l'huile de coprah, la moins grasse. Enduisez-en vos paumes et massez la robe pour faire pénétrer le produit, puis frottez avec une serviette. 

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